martes, noviembre 23, 2010

Claude Cahun



"Ella nos da, como pocas veces, esa sensación de un pensamiento arriesgado, que da un valor del pensamiento, la libertad deseada por sí misma, para belleza y la nobleza del gesto, por el honor, por la brillantez de un último papel, la dignidad de una imagen, la poesía de un sueño más grande que la vida. "

Je reconnais volontiers toutes mes pensées, même celles dont la paternité
serait douteuse.
Mes désirs, s'ils ne sont pas réalisables dans la vie,
s'épanouissent ou durcissent et s'allongent en des rêves éveillés.
Par défaut-de- scrupule, et par conséquent de remords, ma mémoire est
mauvaise et ne retient du sommeil que la température, l'agréable contact.
Ainsi la mer caresse notre corps, et nous glisse entre les doigts.
Vie divisible à l'infini, coraux, petit serpent insaisissable.
Que par hasard je tienne la queue du lézard paresseux, je tire : elle se brise. Je la jette en passant dans le champ de trèfles, qui plus superstitieux que moi croit
encore que deux et une font quatre, et encore en sa vertu!
Je consens pourtant qu'on me prête les rêves que voici:
Me les attribuer les rendra même,
à mes yeux,
particulièrement plausibles.
CLAUDE CAHUN

hace dias que me ha dado por pintarme el rostro y hacerme un personaje, luego me tomo un auto-retrato estilo Cahun. Despues me ha gustado mucho lo que una amiga me ha dicho:-Sabes ? tienes muchas caras hasta en tus fotos cotidianas, a veces creo que eres otra.

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